C’est un roman noir (suite)

Merci Claudette pour le texte précédant d’une grande sensibilité. C'est un roman noir en effet. 

Alors bien sûr chacun ressent et vit les choses à sa manière, en fonction de son histoire personnelle et de son parcours de vie.

Faut-il considérer que cette crise sanitaire a aussi du bon?

N’est-ce pas l’occasion de se recentrer sur soi, de retrouver ou de découvrir ses proches, ses voisins, d’explorer des domaines oubliés ou inconnus…  de vivre autrement?

Ne pas se laisser gagner par la méfiance, par la peur de soi (ne vais-je pas contaminer mes proches ?) et des autres (mon voisin ne va-t-il pas me contaminer ?) car cela fragilisent nos libertés.

Les messages anxiogènes de nos gouvernants, largement relayés par les médias, heure après heure, jour après jour, conditionnent chacun d’entre nous à abandonner une partie de ses libertés au profit de toujours plus de contrôle sur nos corps, de nos déplacements, de nos esprits et nos téléphones mobiles. Ces messages demandent aux individus et aux groupes moins de proximité, moins de festivité, moins de convivialité, moins de solidarité.

Ce virus s’attaque à l’homme. Ce n’est pas le premier. Les épidémies n'ont pas attendu la mondialisation ni la crise du coronavirus pour s'étendre à l'ensemble du globe. Dès l'Antiquité, les maladies ont décimé des populations entières en l'espace de quelques mois voire quelques jours, déclenchant la terreur des habitants face à un mal inconnu : La peste d’Athènes (-430 à -426 avant J.C).La peste Antonine (165-166). La peste de Justinien (541-750). La peste noire (1347-1352). La grippe espagnole (1918-1919). Le choléra (1926-1832). La grippe asiatique (1956-1957). Le sida (1981-aujourd’hui). Ebola (2013-aujourd’hui), et bien d’autres.

Quelques virus se répandent dans les organismes humains et menacent leurs vies.

Cependant peut-être est-il est nécessaire de relativiser cette menace?

L’homme est beaucoup plus menaçant et destructeur de la vie sur terre que ces quelques virus.

L’exploitation effrénée des ressources naturelles de notre terre provoque le réchauffement climatique et l’extinction de millions d’espèces végétales et animales.

Le pangolin et le coronavirus sont innocents !

C’est l’humanité qui ne respecte pas la nature qui est responsable.

Alors de quoi faut-il avoir le plus peur ?

Un roman noir peut-il devenir vert ?

Daniel S.